Comme quoi, il n'y a pas besoin d'être charismatique pour courir vite.Comme quoi, être noir, jamaïquain ou américain, bodybuildé ou hors norme - genre Usain en fait - n'est pas une condition sine qua non pour pouvoir gagner sur 100 et 200 mètres. Il est blanc, a une moustache blonde un peu ridicule, il zozote, articule quand il veut - c'est-à-dire jamais - quand il parle, a le charisme de ma grand-mère et le sex-appeal de mon chat. Mais il gagne. Et avec la manière.
Alors certes, ce n'est "que" un championnat d'Europe, c'est-à-dire sans USA et Jamaïque, les deux géants du sprint ; certes, les chronos ne sont pas faramineux, ni même géniaux. Mais le talent, le potentiel et la combativité - à chaque fois en retard, deux retours fulgurants et ébouriffants - de Christophe Lemaître ont quelque chose de bluffant. Le maître du sprint, non: il y a encore un monde entre lui et Bolt, Gay et Powell. Mais le maître d'Europe, oui.
Bravo à Lemaître, et vive l'athlétisme, qui nous offre un spectacle ô combien plus attrayant que l'équipe de football, sur laquelle on ne dira rien de plus que ces gars là devraient juste en prendre de la graine...
Sinon, nous sommes le 30 juillet, demain j'enregistre pour finaliser un morceau dans le studio de mon père, on part en Serbie dans trois jours - j'ai hâte -, je m'ennuie en attendant et viens de composer un nouveau morceau. Voilà pour les nouvelles du front, bonne nuit nobles lecteurs!
Dzoiin'